Chronique

La Maison au milieu de la Mer céruléenne, TJ Klune

Résumé:

Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu’agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s’assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.
Mais lorsqu’il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l’île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.
Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l’établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.
À mesure qu’il découvre d’incroyables secrets et qu’il se rapproche d’Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur.

Comment ce livre est-il arrivé entre mes mains?

Je voulais le lire depuis sa sortie VO, mais quand j’ai vu l’annonce de la traduction, j’ai préféré patienter. Je l’ai précommandé en version relié (première fois pour un livre en français) et je l’ai lu dans les jours qui ont suivis sa réception.

Mon avis:

Ce livre est tout doux. La citation de V.E Schwab mise en avant dans la promo du livre est parfaite: « J’ai adoré, c’est comme être blottie sous une grande couverture gay« . Je peux déjà vous dire que j’ai fini le roman avec les larmes aux yeux de joie.

Le récit débute avec la vie quotidienne de Linus Baker. Il travaille pour le Ministère de la jeunesse magique et va contrôler les orphelinats pour enfants à capacité magique. Il emporte toujours avec lui son exemplaire de « Règles et règlement » et fait un travail exemplaire. Son souci principal est le bien-être des enfants, mais il ne s’est jamais intéressé à le suite: où vont les enfants quand les structures sont fermées par exemple. Son univers est morne, répétitif et administratif. Cet emploi est une caricature de l’administration rigide, sans âme et outil du contrôle du pouvoir en place. On comprend entre les lignes que ces « orphelins » ne sont jamais adoptés et que les discriminations contre les êtres magiques sont terribles.

Lorsqu’il est convoqué par les Cadres Extrêmement Supérieurs pour être envoyé sur l’île de Marsyas avec une mission top secrète, il quitte pour un mois sa petite maison avec son chat caractériel Calliope (vraiment extra) sans se rendre compte du bouleversement que cela va provoquer dans sa vie. L’évolution de ce personnage est magnifique et je l’aime profondément.

Sur Marsyas, on rencontre Arthur Parnassus, le directeur de l’orphelinat, un homme bon, un peu farfelu et qui aime profondément ses protégés. Ces derniers, Lucy, Phee, Théodore, Chauncey, Talia et Sal sont uniques. Je suis tombée totalement amoureuse de chacun d’entre eux. Leurs pouvoirs/apparences les distinguent des autres mais ce sont avant tout des enfants qui ont besoin d’amour et de tendresse dans un environnement stable, ce qui hélas leur a été refusé pendant des années avant leur arrivée sur l’île.

Il y a une histoire d’amour gay, très tendre et mignonne qui est en fond. J’ai apprécié leur histoire et j’ai eu un soupir de soulagement lors de sa résolution.

Ce roman aborde de nombreux sujets et en particulier celui du traumatisme des enfants maltraités et abandonnés. Cette histoire offre amour et reconstruction à ces petits qui ont fait face beaucoup trop de méfiance et d’agressions à leur jeune âge. Elle montre la résilience des enfants mais aussi le fait que les gens peuvent évoluer même si ce n’est pas le cas de tout le monde. Le message est positif mais également doux amer.

Bref, vous l’aurez compris, ce fut une coup de cœur immense. L’univers s’approche de la satyre et est immersif. Les personnages sont géniaux et le message très positif tout n’étant pas complètement naïf sur les oppressions systémiques malgré la cible jeunesse. C’est une ode à l’acceptation de l’autre et cela peut apprendre aux enfants à ne pas se fier aux apparences. Ce roman est adapté à son public tout en étant une pépite toute douce pour les adultes qui voudraient le tenter.

Coup de cœur

Informations pratiques:
Publié par les éditions De Saxus en juin 2021, 474 pages (23,90€).
Existe également en livre numérique (11,99€) et Broché (18,90€).
Tome unique.
Titre original: The house in the Cerulean Sea 

7 réflexions au sujet de “La Maison au milieu de la Mer céruléenne, TJ Klune”

    1. J’aime bien la couverture, mais je comprends! Les De Saxus, je n’ai ai lu que 3, 2 coups de cœur et 1 bof (le 4eme tjrs en cours, Le Prieuré, sera surement une bonne lecture). Certains me tentent mais je doute de les aimer (Le royaume assassiné, la cité de Laiton ou encore Les saisons de la tempête).
      La maison est vraiment un livre avec une ambiance particulière, douce amère et qui donne de l’espoir. Je pense que tu peux l’aimer en effet 🙂

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      1. Ca va, tu restes globalement dans du positif quand même pour le moment.^^
        En tout cas, ce sont souvent des pavés ! (Mais, au moins, pas de un tome traduit en deux volumes ! (ex; Keleana ou Red Rising que les ME coupent en deux au même prix qu’un simple gros volume chez De saxus…) On ne peut pas leur enlever ça !

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        1. Oui pour le moment positif globalement 🙂
          C’est que qu’ils aiment les pavés (et moi aussi c’est ptet pour ça que j’aime ça). Je déteste qu’ils divisent comme ça les tomes, c’est pas souvent justifié en plus je trouve… C’est un gros point positif pour De Saxus, c’est clair!

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