Chronique

Hunting Prince Dracula, Stalking Jack the Riper 2, Kerri Maniscalco

Résumé:

Bizarre murders are discovered in the castle of Prince Vlad the Impaler, otherwise known as Dracula. Could it be a copycat killer… or has the depraved prince been brought back to life? Following the grief and horror of her discovery of Jack the Ripper’s true identity, Audrey Rose Wadsworth has no choice but to flee London and its memories. Together with the arrogant yet charming Thomas Cresswell, she journeys to the dark heart of Romania, home to one of Europe’s best schools of forensic medicine…and to another notorious killer, Vlad the Impaler, whose thirst for blood became legend. But her life’s dream is soon tainted by blood-soaked discoveries in the halls of the school’s forbidding castle, and Audrey Rose is compelled to investigate the strangely familiar murders. What she finds brings all her terrifying fears to life once again.

Comment ce livres est-il arrivé entre mes mains?

J’ai bien aimé le tome 1, j’ai donc pris le tome 2 sur Audible.

Mon avis:

Attention ceci est un tome 2, si vous n’avez pas lu le premier tome, passez votre chemin pour éviter les SPOILERS et allez directement au dernier paragraphe.

Ce second tome reprends quelques semaines à peine après la fin du premier et la terrible conclusion de l’enquête sur Jack l’éventreur. Thomas et Audrey-Rose entament le long voyage qui les mènera en Roumanie et dans le château de Vlad Tepes, le comte dont la réputation sanglante a inspiré Bram Stoker pour son Dracula. Ils sont admis dans la meilleure école de médecine médico-légale d’Europe mais avant même leur arrivée à bon port, une série de meurtres faisant appel aux légendes vampiriques commence…

Notre héroïne, Audrey-Rose, doit faire face au sexisme de son époque dès son arrivée à l’académie: ses camarades, professeurs et surtout le directeur. Ces moments sont vraiment rageants car ils sont beaucoup trop réalistes. L’autrice nous offre toutes la palette des comportements sexistes: la misogynie haineuse du directeur, le mépris hautain de certains élèves, la paternalisme « bienveillant » condescendant,… Les réponses apportées sont bien amenées et montrent bien le courage d’Audrey-Rose.

Elle doit aussi surmonter le traumatisme de la découverte de l’identité de Jack l’éventreur: la perte de son frère et la vision du cadavre de sa mère décomposé, remuant à cause des expériences horribles pratiquées sur elle. Elle ressent des difficultés à pratiquer sa passion et à faire face aux cadavres, ce qui la met dans une position encore plus compliquée. Réussir à affronter son deuil, sans recourir à une stratégie d’évitement, va peu à peu s’imposer à elle. Le traitement de ce sujet m’a plu. Accepter sa douleur et lui faire face peut être très compliqué, mais on ne peut hélas pas l’éviter trop longtemps dans causer encore plus de dégâts dans notre psyché.

La relation amoureuse entre Thomas et Audrey-Rose évolue beaucoup au fil de l’histoire. Il y a des disputes et du « drama » mais pour de bonnes raisons. Audrey-Rose a besoin d’être rassurée sur ce que serait son avenir de femme mariée, sur son indépendance et Thomas, en tant que jeune homme de son époque, bien que plus avancé sur le sujet que la majorité, a bien du mal à comprendre certaines choses. J’aime tout de même beaucoup leur couple et je suis satisfaite de la trajectoire de leur romance.

Les nouveaux personnages rencontrés à l’académie sont nombreux et pour la plupart des hommes qui regardent Audrey-Rose de haut. Heureusement, la pupille du directeur et la bonne qui s’occupe de la chambre de la jeune femme vont égayer son quotidien rythmé par les cours, les remarques acerbes de ses professeurs/camarades et les meurtres. J’ai beaucoup aimé ses compagnes ainsi que la sœur de Thomas qui fait une apparition surprise.

Comme pour le premier tome, le récit utilise des faits historique et les légendes autour de Dracula comme fond pour construire son histoire tout en les « adaptant » aux besoins des péripéties. J’ai aimé découvrir les familles royales roumaines et leurs ramifications ainsi que les différents termes roumains comme Strigoï utilisés dans leur sens originel (par exemple il est utilisé dans Vampire académie et je ne savais pas que c’était un vrai terme des légendes).

L’enquête est intéressante et l’exploration du château de Dracula m’a donné quelques sueurs froides. Les passages secrets et sous-sol piégés me donnait envie de crier sur les héros de déguerpir au plus vite. J’avais deviné qui était le coupable bien avant la résolution finale, mais la fin étant intense et rythmée, cela n’a pas gâché mon plaisir.

Un autre élément qui m’a plu est que l’héroïne reconnait ses erreurs. Certains de ses choix ne sont vraiment pas malins et elle l’admet assez facilement. Elle apprend et veut s’améliorer.

Cette suite est à la hauteur du premier tome et je ne peux que regretter encore plus l’absence de traduction francophone. L’ambiance particulière du récit (je n’arrive pas à trouver mieux que « spooky), les personnages intéressants et modernes ainsi que les enquêtes bien construites en font un divertissement très agréable.

Informations pratiques:
Publié en 2017 par Little, Brown and company, 448 pages (20,86€).
Il existe également en numérique (7,99€), audio (19.17€) et en Broché (9.91€)
Second tome d'une tétralogie (seul le tome 1 est traduit en français).

3 réflexions au sujet de “Hunting Prince Dracula, Stalking Jack the Riper 2, Kerri Maniscalco”

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