Chronique

Alice Royale, Le lapin blanc, Céline Mancellon

Résumé de l’éditeur:

Section paranormale des forces de l’ordre de Lauriennas.

Suite à un étrange e-mail, Alice Royale, enquêtrice fraîchement libérée du Centre des Êtres Clonés, se rend dans une discothèque où Humains et Vampires se côtoient. Sa nature l’a dotée de facultés psi lui permettant l’immunité contre les attaques psychiques des créatures aux dents longues. Mais à peine a-t-elle accepté la mission qu’une autre se présente à elle… et son partenariat avec l’inspecteur Villard, spécimen masculin un brin chatouilleux et susceptible, risque fort de perturber la petite vie tranquille qu’elle menait jusque-là.

Comment ce livre est-il arrivé entre mes mains? 

Ce roman est entré dans ma bibliothèque numérique en 2013. Je me suis laissée tenté d’une part car la couverture et le résumé me semblaient assez chouette et d’autre part car il était dans « l’offre du jour Kindle » d’Amazon (en promotion).

 

Mon avis:

Cette histoire mêle le fantastique à une enquête policière assez classique. Pourtant, elle ne rentre pas dans les cases habituelles. Le style très simple peut déplaire et j’avoue avoir eu besoin de quelques pages avant de m’y faire. Il est cependant le reflet du caractère du personnage principal: pragmatique et très naïf.


Nous sommes donc plongé dans un monde où les démons ont pris contact avec notre monde et vivent parmi nous sous certaines conditions. Pour pouvoir contrer leurs pouvoirs, les humains ont crées des clones avec des capacités physiques ou psychiques hors-normes. Alice Royale est une F.C, femme clonée et elle travaille à la section paranormale du commissariat de Lauriennas. Elle doit faire face à l’hostilité des policiers classiques ainsi qu’à la réticence des créatures surnaturelles à laisser les humains se mêler de leurs affaires. En un mot comme en cent, ses deux collègues et elle ne font rien, jusqu’au jour où elle reçoit un mail qui lui demande de se rendre au « Lapin Blanc », boîte de nuit gérée par des vampires. Ce premier cas va lui faire faire des rencontres et des découvertes qui vont chambouler sa routine. Je vous laisse le plaisir de découvrir la suite…

Alice est un personnage très rationnel et très compétent dans ses enquêtes grâce à ses facultés de précognition. Par contre, ses capacités relationnels sont équivalente celles d’une petite fille. Elle comprend la théorie mais fait des « erreurs d’à propos » très perturbantes pour son entourage, notamment masculin. Cet aspect m’a fait glousser devant ma liseuse je l’admets. 

On retrouve également des références tout au long de l’histoire au mythe d’Alice au pays des merveilles, ce qui m’a également bien plu. De plus, l’existence de ces clones et de leur « élevage » est l’aspect le plus singulier de cet univers fantastique qui aurait été banal sans eux. On ne sait d’ailleurs pas grand chose sur leur origine en dehors des raisons de leur création, peut être dans la suite…
Les personnages secondaires sont clichés: le vampire séducteur, la victime nymphomane, le policier bougon au grand cœur, le démon pervers ou encore la collègue gothique fan de vampire. Je les ai pour la plupart bien aimé, sans pour autant qu’ils déclenchent une passion folle.

Ils sont raccord avec l’univers du roman qui reste assez simple et ressemble à l’esprit du personnage principal. Cela apporte une dimension comique à l’histoire tant dans l’attitude d’Alice que dans les réactions qu’elle cause autour d’elle.


L’enquête est menée de façon correcte même si elle est sans surprise: une disparition suspecte suivie d’un meurtre, avec deux coéquipiers que tout oppose sur le papier mais qui, finalement, forment une bonne équipe. On se concentre cependant un peu trop à mon goût sur les interactions entre Alice et les personnages masculins qui, évidemment, cherchent presque tous à la séduire.


Ce livre est agréable et original malgré une trop grand simplicité. C’est un peu comme une sitcom qu’on aime regarder sans qu’elle déchaîne la passion. Il y a par contre des indices semés ça et là qui sous-entendent des développements intéressants dans la suite. Malgré l’absence de coup de cœur, vous passerez un bon moment avec cette histoire sans prise de tête mais avec ce qu’il faut de suspense final pour vouloir lire la suite. A lire si vous êtes amateur du genre.

 
Informations pratiques:
Édité en septembre 2012 par les éditions Sharon Kena (144 pages).
Livre numérique. 
1er tome d'une trilogie (dont seul 2 tomes sont sortis).
Introuvable actuellement sur les plates-formes de téléchargement légales. 
(Contactez moi au besoin, je peux prêter ma version)

3 réflexions au sujet de “Alice Royale, Le lapin blanc, Céline Mancellon”

  1. Je me souviens avoir mis ce livre dans ma wishlist il y a de ça un moment, parce que j’étais attirée par le lien à Alice au pays des merveilles, mais la simplicité + les clichés dont tu parles me frustrent un peu pour le coup…

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